Bienvenue à Bugeat !

Visitons le passé de Bugeat par la carte postale ancienne.

En plein cœur du parc naturel régional de Millevaches de la région limousine, Bugeat est une commune corrézienne de moins de 1 000 habitants. Profitant d’une histoire commune à celle de la majeure partie des villes du Massif central, cette dernière bénéficie d’un riche patrimoine naturel et architectural hérité de son passé.

 

carte-postale-bugeat-correze-139-wat

Une histoire de Bugeat sous la Préhistoire

Comme de nombreuses régions et départements du Limousin, c’est l’homme de Néandertal qui le premier a peuplé Bugeat et ses alentours. La sépulture de l’homme de Néandertal de la Chapelle-aux-Saints découverte il y a un siècle, atteste cette présence de l’homme préhistorique dans la région vers 45 000 ans av. J.-C.

Les découvertes antiques de Bugeat qui fondent la ville

À la charnière de la Préhistoire et de l’Antiquité, Bugeat témoigne de la construction de tertres. Tout comme la région limousine et le département de Corrèze, le pays de Bugeat a été habité dès le premier âge du fer il y a plus de 3 000 ans. Des tumulus ont ainsi été mis au jour à Chaleix et Orlianges, attestant de la présence de peuplades gauloises de la période de La Tène dans toute la région.

carte-postale-bugeat-correze-143-wat

Des sépultures ont en effet été découvertes entre 450 et 50 av. J.-C. dans la villa gallo-romaine « Champs du Palais », sans doute pour les historiens la première attestation de la ville de Bugeat. Des vestiges situés à proximité du Pont des Rochers et non loin de la route Bugeat-Égletons renforcent également l’hypothèse de la fondation historique de la commune corrézienne à cette époque. Située en effet sur une voie reliant Limoges au Mont-d’Or via Bort, le gué pavé de la Vézère marque les limites naturelles de l’actuelle Bugeat.

Le Moyen-Âge de Bugeat

Renforcée par la romanisation de Buga en Bugacum ou « pays de la bruyère », la ville du Limousin est pour la première fois indiquée sur une carte géographique au XVIème siècle. Avant cette période, une importante ferveur religieuse s’empare non seulement de la commune mais aussi d’Ambiaud et d’Orlianges, avec la construction notable d’un certain nombre d’édifices et d’églises. Avant le XIIIème siècle et la construction de l’église de facture romane de Bugeat, des fosses ovoïdes ont été découvertes à la Fond-Basse au Monteil ainsi que sous l’atelier Mazaud. Suivant l’art gothique, la Cuve Baptismale datant du XIVème siècle et la paroisse de Bugeat, constituent les monuments religieux les plus emblématiques de la commune.

carte-postale-bugeat-correze-114-wat

Plus tard à partir du XVIIème siècle, la paroisse de Bugeat divise l’actuel chef-lieu de canton de Haute-Corrèze et arrondissement d’Ussel en deux parties. Le nord est alors constitué de la Collecte de Bugeat-Ternat, administré par un certain comte de la Feuillade, et le sud (ou Collecte de Bugeat) est rattaché au Bas-Limousin.

Peu de changements drastiques sous la Révolution française

D’importantes crises démographiques transforment la physionomie de Bugeat au cours du XVIIIème siècle. Cependant sous la Révolution française la condition économique des bugeacois s’améliore sensiblement notamment avec l’érection de bâtiments à Gioux, destinés à l’élevage équestre.

carte-postale-bugeat-correze-106-wat

La période contemporaine de Bugeat

La construction du chemin de fer qui relie Eymoutiers à Meymac est l’événement majeur de ce 8 octobre 1883, même si quelques années après Bugeat sous la Grande Guerre est marquée par les affres du conflit et l’exode rural. Après avoir subi de nombreux dégâts lors de la Seconde Guerre mondiale, les responsables politiques de Bugeat œuvrent vers un développement touristique et infrastructurel important. Un Centre national d’entraînement est ainsi institué après la victoire éclatante au Championnat olympique du marathon en 1956 d’Alain Mimoun. C’est sous l’égide de l’athlète que l’actuel Espace Mille Sources accueille de nombreux athlètes de différents horizons.